Le cuivre crée des voleurs
Il a vu et il montre la guerre silencieuse qui se poursuit
ACP Kinshasa Lors du dernier recensement du mois de novembre 2005, le nombre de rhinocéros blancs encore en vie se situerait entre deux et quatre. Sans en déterminer le sexe ni l'âge. En 2002, le Parc de Garamba comptait une trentaine de rhinocéros blancs. Si cette information s'avère juste, le Parc de Garamba sera rayé de la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO.
Diamant, cobalt et cuivre de sang
Le Phare (Kinshasa) –Edition No 2849 Pascal K. Kambale et Hubert M. Tshiswaka Le rapport Lutundula était l’occasion d’un débat, mais personne n’en a voulu. Alors qu’il y a vingt ans toute l’industrie minière nationale n’employait pas plus de 50.000 cadres, techniciens et mineurs relativement bien rémunérés, on estime à près d’un demi-million la horde d’ouvriers fantômes qui abîment leur corps dans les mines de diamant de Tshikapa, de Mbuji-mayi ou de Kisangani ; ploient sous le soleil des mines d’or de Mongbalu, du Maniema, ou de Mitwaba ; s’exposent aux radiations dans les mines de cuivre ou cobalt de Lubumbashi, Likasi et Kolwezi. Ils sont estimés à 100.000 à Tshikapa et ses environs; à Mbuji-mayi et ses alentours on en compte au moins 200.000; sur l’axe Kisangani-Isiro-Mongwalu ils sont estimés à plus de 50.000; le même nombre dans les deux Kivu et au Maniema; de Kalemie à Mitwaba, ils approchent les 10.000 ; de Lubumbashi- Lopoto-Likasi à Kolwezi, ils avoisinent les 150.000 personnes. Au Kasai occidental, le chiffre approximatif des décès par accident est de trois personnes par jour tandis qu’au Kasai-Oriental, il avoisine dix personnes par jour, taux élevé du fait des affrontements armés avec la police des mines dans la concession de la MIBA. Les carrières de diamant et d’or deviennent inondées de monde, les « mineurs artisanaux » sont obligés de s’éloigner de la ville et de leurs familles pendant des longs mois à la recherche de concessions moins denses. Sans moyens de survie, ils sont à la merci d’intermédiaires qui rachètent leurs pierres précieuses contre de la nourriture. Parfois certains commerçants n’hésitent pas à les manipuler pour des intérêts inavoués. Au mois de mars 2006, dans la province du Kasai-oriental, territoire de Katanda à Bena Tshitolo, un commerçant a incité des « mineurs artisanaux » à tuer le chef coutumier local dans le but d’avoir un contrôle total sur les carrières de diamant de la contrée.
Au Kasai la guerre que se livrent ouvriers fantômes et armée de la riche MIBA est meurtrière. La résistance s’est organisée. Pour répondre à cette répression armée, les mineurs artisanaux ont levé une rébellion armée et bien organisée sous forme de gangs de volontaires appelés « suicidaires ». Ceux-ci sont des groupes armés constitués des civils et militaires déserteurs de l’armée régulière ou de la police. Dans d’autres cas, les « suicidaires » sont des militaires et policiers en fonction qui profitent de leurs jours de repos pour s’associer à des civils et attaquer leurs collègues de la brigade minière. Les « suicidaires » sont de même financés par des intermédiaires (négociants) ou des groupes de libanais qui rachètent le diamant obtenu de la concession de la MIBA. Au Katanga, le phénomène des « mineurs artisanaux » s’est aggravé après la faillite de la Gécamines. Beaucoup travaillent en famille ou entre amis. Les éboulements mortels sont fréquemment déplorés. On estime que cinq personnes au minimum sont emportées chaque jour par des accidents ou éboulements des mines, dans différents lieux du Katanga. Autrement dit, un véritable tsunami silencieux qui consume vies humaines et l' écosystème à petit feu. A ces accidents quotidiens auxquels le gouvernement n’a pas de réponse – les victimes ne sont, après tout, que des fantômes sans identité ! – on doit ajouter la tension croissante et de plus en plus visible entre les « mineurs artisanaux » et les nouvelles entreprises concessionnaires. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que le Katanga emprunte la voie des « suicidaires » du Kasai. Lorsque la guerre des sans-emploi se sera ainsi généralisée, toute la société regrettera d’avoir raté l’occasion d’un débat de clarification qu’offrait – qu’offre encore – le rapport de la Commission Lutundula.
Deux mariés et une beauté du Mondial de football
BBCafrique Le Togo est championne du monde... mais c'est dans la compétition de beauté qui précède la coupe du monde de football en Allemagne. Edwige Madze Badakou, étudiante togolaise de 24 ans a été élue première "Miss Coupe du Monde" de football? Elle s'est imposée contre les 31 autres candidates originaire des autres pays participants à la compétition. Elle avait été élue "Miss Togo" dans son pays il y a deux ans. Elle a remporté un cabriolet et 2.000 euros. Les concurrentes ont défilé en maillot de bain et en tenue de soirée devant un jury compose plusieurs joueurs professionnels de football et d'une ancienne championne allemande de gymnastique rythmique. On ne sait pas si leur connaissance en football a été testée.
MONUC Desclous, Mercado Modeste Mutinga, Président de la Haute Autorité des Médias (HAM) «Nous sommes dans une situation politique d’après conflit. Cela contribue à une atmosphère électrique et il faut faire preuve de beaucoup de psychologie sous peine que la situation ne s’enflamme. Nous savons que 90% de l’audiovisuel appartient aux hommes politiques. Nous avons, dans plusieurs communiqués, rappelé à l’ordre l’espace présidentiel. Nous déplorons leur comportement à travers des médias. Nous sommes dans une situation politique d’après conflit, tous le gouvernement, trois des quatre Vice-Présidents et le Président sont candidats. Cela contribue à une atmosphère électrique et il faut faire preuve de beaucoup de psychologie sous peine que la situation s’enflamme. C’est d’autant plus difficile que les Présidents ne s’entendent pas, ne se parlent pas. Dans ce contexte, si vous voulez que les armes crépitent pour un petit communiqué; elles peuvent crépiter. C’est ce qu’il faut éviter ..."
LONDRES (AFP) - Depuis un an, une vingtaine de sculptures ont disparu en Angleterre. Elles auraient été volées pour être fondues pour la valeur du métal, car l L' étain et le cuivre sont à des prix quasi-record sur les marchés. Deux nouvelles statues de bronze ont été dérobées en une semaine. Il s' agit notamment d' une statue de 1,50 m de haut et près de 2 m de long, représentant un soldat de la Première Guerre mondiale à cheval et d'une valeur supérieure à 43.790 euros. A chaque fois, le procédé est le même: les cambrioleurs agissent de nuit, découpent grossièrement la statue et l'emportent à l'aide d'un camion en raison de leur poids et leur volume. En janvier dernier, deux oeuvres d'importance ont été dérobées selon ce procédé, l'une de Lynn Chadwick, d'une valeur de 872.000 euros, l'autre de Henry Moore, estimée à quelque 4,3 millions d' euros.