Le cuivre crée des voleurs

Publié le par Grand Beau et Riche Pays

Il a vu et il montre la guerre silencieuse qui se poursuit

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
Time Magazine  Galerie photos commentée de James Nachtwey qui illustre la crise sanitaire consécutive à la guerre. 
 
Reporters sans Frontières   Le 11 décembre Nachtwey, familier des zones de guerre et l’un des fondateurs de l’agence Seven, a été blessé par des éclats d’une grenade jetée à l’intérieur du véhicule militaire Humvee dans lequel ils accompagnaient une patrouille américaine à Bagdad. James Nachtwey grandit dans le Massachusetts (Etats-Unis). Très marqué par les images de la guerre du Viêt-nam et du mouvement américain des droits civiques, il décide de devenir photographe. En 1976, il commence à travailler comme journaliste de presse pour un journal basé au Nouveau-Mexique. En 1980, il emménage à New York et entame sa carrière de photographe indépendant auprès de divers magazines.  Depuis, James Nachtwey se consacre à la couverture de conflits et de problèmes sociaux. Il fournit un travail de fond sur les conflits en Irlande du Nord, au Salvador, au Nicaragua, au Guatemala, au Liban, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en Israël, en Indonésie, en Thaïlande, en Inde, au Sri Lanka, en Afghanistan, aux Philippines, en Corée du Sud, en Somalie, au Soudan, au Rwanda, en Afrique du Sud, en Russie, en Bosnie, en Tchétchénie, au Kosovo, en Roumanie, au Brésil et aux Etats-Unis. En 2001, il est l'un des membres fondateurs de l'agence VII.

 

 
Il n' y a plus que 2 à 4 Ceratotherium simum cottoni







 
 
 
 
 
Wikipedia Le rhinocéros blanc se rencontre dans les savanes africaines sous deux sous-espèces. Le rhinocéros blanc du Sud (Ceratotherium simum simum) vivait dans une ceinture allant de l'Angola et de la Namibie au Mozambique et au KwaZulu-Natal en passant par le Zimbabwe et le Botswana. Aujourd'hui, on le rencontre dans de nombreuses réserves d'Afrique du Sud. Le rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni) était répandu au Congo et en Ouganda jusqu'au Tchad et au Soudan. Dans l'Antiquité les Égyptiens le trouvaient encore à l'état sauvage dans la vallée du Nil. Les derniers spécimens se trouvent dans le parc national de Garamba. Comme le rhinocéros blanc est moins agressif que le rhinocéros noir, on peut s'approcher de lui jusqu'à 10 m sans qu'il attaque. C'est pourquoi il est assez facile à chasser. Le rhinocéros blanc du Nord était menacé par la réduction de son habitat et le braconnage,  ainsi que par la rébellion janjaweed au Darfour. Des défenseurs de l'environnement ont proposé en janvier 2005 d'amener par pont aérien au Kenya les rhinocéros blancs qui restent à Garamba. Malgré l'approbation officielle obtenue d'abord, on a voulu y voir une ingérence étrangère au Congo, ce qui a repoussé l'opération.

ACP Kinshasa     Lors du dernier recensement du mois de novembre 2005, le nombre de rhinocéros blancs encore en vie se situerait entre deux et quatre. Sans en déterminer le sexe ni l'âge. En 2002, le Parc de Garamba comptait une trentaine de rhinocéros blancs. Si cette information s'avère juste, le Parc de Garamba sera rayé de la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO.

Diamant, cobalt et cuivre de sang

Le Phare (Kinshasa) –Edition No 2849 Pascal K. Kambale et Hubert M. Tshiswaka    Le rapport Lutundula était l’occasion d’un débat, mais personne n’en a voulu. Alors qu’il y a vingt ans toute l’industrie minière nationale n’employait pas plus de 50.000 cadres, techniciens et mineurs relativement bien rémunérés, on estime à près d’un demi-million la horde d’ouvriers fantômes qui abîment leur corps dans les mines de diamant de Tshikapa, de Mbuji-mayi ou de Kisangani ; ploient sous le soleil des mines d’or de Mongbalu, du Maniema, ou de Mitwaba ; s’exposent aux radiations dans les mines de cuivre ou cobalt de Lubumbashi, Likasi et Kolwezi. Ils sont estimés à 100.000 à Tshikapa et ses environs; à Mbuji-mayi et ses alentours on en compte au moins 200.000; sur l’axe Kisangani-Isiro-Mongwalu ils sont estimés à plus de 50.000; le même nombre dans les deux Kivu et au Maniema; de Kalemie à Mitwaba, ils approchent les 10.000 ; de Lubumbashi- Lopoto-Likasi à Kolwezi, ils avoisinent les 150.000 personnes. Au Kasai occidental, le chiffre approximatif des décès par accident est de trois personnes par jour tandis qu’au Kasai-Oriental, il avoisine dix personnes par jour, taux élevé du fait des affrontements armés avec la police des mines dans la concession de la MIBA. Les carrières de diamant et d’or deviennent inondées de monde, les « mineurs artisanaux » sont obligés de s’éloigner de la ville et de leurs familles pendant des longs mois à la recherche de concessions moins denses. Sans moyens de survie, ils sont à la merci d’intermédiaires qui rachètent leurs pierres précieuses contre de la nourriture. Parfois certains commerçants n’hésitent pas à les manipuler pour des intérêts inavoués. Au mois de mars 2006, dans la province du Kasai-oriental, territoire de Katanda à Bena Tshitolo, un commerçant a incité des « mineurs artisanaux » à tuer le chef coutumier local dans le but d’avoir un contrôle total sur les carrières de diamant de la contrée.

Au Kasai la guerre que se livrent ouvriers fantômes et armée de la riche MIBA est meurtrière. La résistance s’est organisée. Pour répondre à cette répression armée, les mineurs artisanaux ont levé une rébellion armée et bien organisée sous forme de gangs de volontaires appelés « suicidaires ». Ceux-ci sont des groupes armés constitués des civils et militaires déserteurs de l’armée régulière ou de la police. Dans d’autres cas, les « suicidaires » sont des militaires et policiers en fonction qui profitent de leurs jours de repos pour s’associer à des civils et attaquer leurs collègues de la brigade minière. Les « suicidaires » sont de même financés par des intermédiaires (négociants) ou des groupes de libanais qui rachètent le diamant obtenu de la concession de la MIBA.  Au Katanga, le phénomène des « mineurs artisanaux » s’est aggravé après la faillite de la Gécamines. Beaucoup travaillent en famille ou entre amis. Les éboulements mortels sont fréquemment déplorés. On estime que cinq personnes au minimum sont emportées chaque jour par des accidents ou éboulements des mines, dans différents lieux du Katanga. Autrement dit, un véritable tsunami silencieux qui consume vies humaines et l' écosystème à petit feu. A ces accidents quotidiens auxquels le gouvernement n’a pas de réponse – les victimes ne sont, après tout, que des fantômes sans identité ! – on doit ajouter la tension croissante et de plus en plus visible entre les « mineurs artisanaux » et les nouvelles entreprises concessionnaires. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que le Katanga emprunte la voie des « suicidaires » du Kasai. Lorsque la guerre des sans-emploi se sera ainsi généralisée,  toute la société regrettera d’avoir raté l’occasion d’un débat de clarification qu’offrait – qu’offre encore – le rapport de la Commission Lutundula.

Deux mariés et une beauté du Mondial de football
 
Digital Congo  Le Chef de la Maison Civile du Chef de l’Etat Théodore Mugalu    Joseph Kabila Kabange, né à HEWA BORA, dans le Sud-Kivu, le 04 juin 1971, est originaire du village d’Ankono, Secteur Kamalondo, dans le nord du Katanga. Il est du clan des Bavumbu et descendant de Laurent-Désiré Kabila, lui-même fils de Désiré TARATIBU, lui-même fils de KABILA MAKOLO, lui-même fils de KISINDA Kya MWEHU, lui-même fils de MWEHU wa KALUBA, qui est, lui, fils de KALUBA. La mère du marié, Maman SIFA MAHANYA, veuve de feu le Président Laurent-Désiré Kabila, est originaire du Maniema, dans le village de Mupapayi, en territoire de Kabambare. Elle est la fille de papa Assumani Mbavu Mwana-MUSHINYA encore en vie à Lubumbashi. La mariée Olive Lembe di-Sita, née à KAILO, dans le Maniema, le 29 juillet 1978, est originaire du village Kisala-Lubunga, district du Bas-fleuve, au Bas-Congo. Elle est la fille de feu l’Ingénieur SITA Barnabé qui est lui-même fils de TSHUMBU MAKODA Elie, du clan des TSUNDI, dans le Mayombe. La mère de la mariée, Madame Léonie Adam, est la fille de feu papa Joseph Kasembe, originaire du village Lokando en province du Maniema et appartenant à la tribu Bangengele de l’empire ANAMONGO.
 
Edwige Madze Badakou

BBCafrique    Le Togo est championne du monde... mais c'est dans la compétition de beauté qui précède la coupe du monde de football en Allemagne. Edwige Madze Badakou, étudiante togolaise de 24 ans a été élue première "Miss Coupe du Monde" de football? Elle s'est imposée contre les 31 autres candidates originaire des autres pays participants à la compétition. Elle avait été élue "Miss Togo" dans son pays il y a deux ans. Elle a remporté un cabriolet et 2.000 euros. Les concurrentes ont défilé en maillot de bain et en tenue de soirée devant un jury compose plusieurs joueurs professionnels de football et d'une ancienne championne allemande de gymnastique rythmique. On ne sait pas si leur connaissance en football a été testée.
 
Des pyromanes et des pompiers
 
CongoIndépendant     Lancé il y a deux mois, le site « Kabiladoitpartir.com », serait  visité quotidiennement par 1 500 internautes. Le rédacteur en chef est Mbongwana. En lingala, ce nom veut simplement dire : la révolution. « On oublie souvent que l’actuel président a dirigé, seul, le pays durant deux ans sans qu’il ait initié une quelconque réforme ». « Après les trois années de transition qui s’achèvent le 30 juin prochain, nous avons la certitude que les Congolais ne peuvent plus rien attendre de lui ». Pour Simon Mbongwana, « tous les animateurs de la transition sont à mettre dans le même sac». Une chose est sûre : je ne voterai jamais pour Jean-Pierre Bemba, Joseph Kabila, Azarias Ruberwa et Arthur Ngoma Z’Ahidi lesquels ont démontré leur incapacité à s’occuper des problèmes quotidiens de la population ».

 
 
 
CongoForum  Le Journal du Citoyen - Lefils MATADY et Yves KALIKAT Colette Braeckman    " Le feu a dévasté la RDC pendant la guerre, et il reste tout de même une menace. En Europe, on a des élections depuis toujours. Tous les quatre ans, on refait l’exercice. Donc, les gens sont presque blasés. Ils sont habitués. En Belgique, le vote est obligatoire. Et beaucoup de gens protestent en disant qu’ils n’ont pas envie d’aller voter. D’autres disent: «Heureusement qu’il est obligatoire; sinon, il n’y aurait peut-être personne qui irait !» C’est bien que le journaliste essaie de les réveiller, de les piquer, de les stimuler pour qu’ils bougent. Ici, c’est le contraire, parce qu’il y a beaucoup de passion, d’ambition et de peur. Le monde politique a peur de ces élections parce que personne ne sait où il va. On ne sait pas où on va dans l’absolu, et personne ne sait où il va à titre personnel. Et devant des gens qui s’engagent mais qui ont peur, les journalistes ne doivent pas renforcer leur peur. Ils doivent plutôt calmer le jeu et invoquer les valeurs de la profession, de l’objectivité et de la sérénité.

MONUC Desclous, Mercado Modeste Mutinga, Président de la Haute Autorité des Médias (HAM)    «Nous sommes dans une situation politique d’après conflit. Cela contribue à une atmosphère électrique et il faut faire preuve de beaucoup de psychologie sous peine que la situation ne s’enflamme.  Nous savons que 90% de l’audiovisuel appartient aux hommes politiques. Nous avons, dans plusieurs communiqués, rappelé à l’ordre l’espace présidentiel. Nous déplorons leur comportement à travers des médias. Nous sommes dans une situation politique d’après conflit, tous le gouvernement, trois des quatre Vice-Présidents et le Président sont candidats. Cela contribue à une atmosphère électrique et il faut faire preuve de beaucoup de psychologie sous peine que la situation s’enflamme. C’est d’autant plus difficile que les Présidents ne s’entendent pas, ne se parlent pas. Dans ce contexte, si vous voulez que les armes crépitent pour un petit communiqué; elles peuvent crépiter. C’est ce qu’il faut éviter ..."
 
Pandémie de vols de cuivre
 
RadioOkapi     Shilatembo, à 30 kilomètres de Lubumbashi est plongée dans l’obscurité, suite au vol de plus de 2 500 mètres de câbles électriques. Il faudra environ 25 000 $US pour rétablir le réseau électrique, a confié le directeur de la Snel/Katanga. Jean Claude Asungu Saitela qualifie ce vol de fléau.  Les conducteurs du courant électrique sont en cuivre. Le cuivre étant recherché, il y a des bandes organisées qui vandalisent les lignes pour aller ensuite revendre le cuivre auprès des exportateurs de ce produit. « Nous avons arrêté à plusieurs reprises des voleurs, du côté de Kambove tout comme à Kakanda ou à Shilatembo. Comme la Snel n’a pas la compétence de sanctionner ces criminels, nous les déférons vers les parquets, les cours et les tribunaux. Mais ces gens sont traduits en justice, ils sont aussitôt relâchés».

 


LONDRES (AFP) - Depuis un an, une vingtaine de sculptures ont disparu en Angleterre. Elles auraient été volées pour être fondues pour la valeur du métal, car l L' étain et le cuivre sont à des prix quasi-record sur les marchés. Deux nouvelles statues de bronze ont été dérobées en une semaine. Il s' agit notamment d' une statue de 1,50 m de haut et près de 2 m de long, représentant un soldat de la Première Guerre mondiale à cheval et d'une valeur supérieure à 43.790 euros. A chaque fois, le procédé est le même: les cambrioleurs agissent de nuit, découpent grossièrement la statue et l'emportent à l'aide d'un camion en raison de leur poids et leur volume. En janvier dernier, deux oeuvres d'importance ont été dérobées selon ce procédé, l'une de Lynn Chadwick, d'une valeur de 872.000 euros, l'autre de Henry Moore, estimée à quelque 4,3 millions d' euros.
 
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